Pour aller à la rencontre de celles et ceux qui font vivre ADN Ouest par leur engagement bénévole, nous vous proposons une nouvelle série de portraits d’adhérents, et le premier à se prêter au jeu cette année est Thomas Leclerc, Responsable Systèmes d'Informations pour Loc Maria Biscuits.
Présentez-vous et votre parcours
Je suis responsable informatique , et maintenant des systèmes d’informations, dans des PME de 100 à 400 personnes depuis 10 ans, dans des domaines industriels comme la métallurgie, l’électronique et maintenant l'agroalimentaire. Je scrutais les activités d’ADN Ouest quand je travaillais à Lamballe, mais les événements avaient lieu essentiellement sur Nantes, donc trop loin pour m’y rendre. L’arrivée de Caroline Argouarch sur le territoire et le lancement du pôle territorial ADN 22 a permis d’avoir plus d’événements et d'adhérents sur le territoire, c’est ce qui m’a décidé à rejoindre ADN Ouest en 2021. En intégrant l’équipe d’animation d’ADN 22 (le GT 22) j’ai pu entrer en contact rapidement avec d’autres adhérents et créer de véritables relations de proximité.
Cette équipe d’une dizaine de professionnels du territoire représente un panel intéressant avec des entreprises et des écoles au sein duquel on peut échanger librement, sans démarchage commercial. Notre mission est de créer un ou deux grands événements sur le département pour gagner en visibilité auprès des autres entreprises des Côtes d’Armor.
D’après vous quels sont les grands enjeux du secteur numérique ?
Sur le territoire du 22 il y a un tissu de PME et ETI qui n’ont pas la même maturité digitale que celle que l’on peut trouver dans les grandes métropoles ni dans les ESN. Nous n’en sommes pas à la même étape du voyage numérique que les autres entreprises, et c’est pourquoi il est important d’échanger avec d’autres professionnels pour s’enrichir de leurs expériences.
On parle d’IA, mais on cherche encore des utilisations concrètes. La digitalisation n’est pas une fin en soi, il faut trouver les cas pratiques sur lesquels la technologie permettra d’avoir un vrai impact.
Mes enjeux actuels sont la maturité, la gouvernance et la data : actuellement nous cherchons à internaliser une compétence sur l’analyse data et la BI, mais il n’est pas facile de trouver des ressources qualifiées et disponibles.
Comment contribuez-vous au développement du numérique dans le Grand Ouest ?
Au sein d’ADN Ouest, il y a de nombreux événements où nous sommes consommateurs, on se nourrit de retours d’expériences des entreprises qui ont de l’avance sur nous. On est conscient que l’on a encore du chemin à faire en termes de transformation numérique, et la participation à ces événements permet de nous maintenir sur la bonne voie et de se donner des objectifs à atteindre.
En échange, on va donner du temps d’une autre manière : il y a 2 ans on a par exemple reçu les jeunes filles du stage Girls’R Coding dans nos usines. Les problématiques de mixité que l’on trouve dans le domaine de l’IT, ce sont les mêmes que dans l’industrie : plus les métiers sont techniques, par exemple avec des machines ou des robots, moins on a de filles. C’est pour cette raison qu’il faut prendre notre part en étant acteur de la promotion de nos métiers, en ouvrant nos portes et en donnant envie aux jeunes de nous rejoindre.
J’ai également décidé de déposer ma candidature au Conseil d’Administration l’an dernier pour contribuer à développer l’association sur mon territoire. J’ai par exemple eu l’occasion d’accompagner l’association ADN Ouest, à un rendez-vous à la Région Bretagne pour valoriser notre capacité à être relais de nombreuses initiatives sur lesquelles nous sommes complémentaires.
Et bien sûr, je relaie les événements ADN Ouest en interne pour sensibiliser mes collègues : j’ai embarqué des techniciens sur des événements orientés cybersécurité et des membres de mon CODIR sur un événement à Dinan où le DSI du Groupe Roullier, expliquait comment la transformation digitale a permis à l’entreprise “Maison Colibri” de renforcer sa compétitivité en proposant une offre personnalisée.