Pour aller à la rencontre de celles et ceux qui font vivre ADN Ouest par leur engagement bénévole, nous vous proposons une nouvelle série de portraits d’adhérents, et nous partons aujourd'hui à Rennes, à la rencontre de Fabien Armand, Directeur des Systèmes d’Information de Rennes School of Business.
Présentez-vous et votre parcours
Actuellement Directeur des Systèmes d’Information de Rennes School of Business, je suis un enfant de l’écosystème breton et rennais. Après des études à l’Université de Bretagne Sud, j'ai débuté ma carrière dans les télécoms avant de passer 20 ans au sein des ESN, de la presse locale et des coopératives. Plus récemment, j'ai rejoint le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Depuis plusieurs années, je m’investis activement au sein d’ADN Ouest, qui est de loin le réseau le plus convivial et le plus attractif à bien des égards ! J’apprécie l’énergie qui s’en dégage ainsi que cet esprit de "famille du numérique" qui anime la communauté.
D’après vous quels sont les grands enjeux du secteur numérique ?
À mes yeux, deux grands enjeux se dessinent actuellement. Le premier, sans grande originalité mais avec une force indéniable, est l'intelligence artificielle (IA). Ce phénomène bouleverse nos modèles existants et nous pousse à penser différemment.
Avec l'avènement de l’IA générative, quel logiciel peut prétendre ne pas devoir être intégralement repensé ? Quel consultant n’est pas amené à réévaluer sa valeur ajoutée, qu’il s’agisse de la rédaction d’un document ou de l’analyse de situations complexes ? Pour autant, le "tout IA" est-il une fin en soi ? Ce virage nous impose de reconsidérer notre rapport au travail et à la nature des livrables que nous produisons.
Le second enjeu, bien que moins récent, reste tout aussi difficile à traiter : il s'agit de créer un lien fort entre le monde de la recherche, de l’éducation et de l’emploi dans le numérique. ADN Ouest est structuré autour de trois collèges : les entreprises utilisatrices, les ESN/éditeurs, et l’enseignement supérieur et la recherche.
Dans le même esprit, il est crucial de permettre à la recherche de s’appuyer sur des consortiums d’entreprises utilisatrices et de sociétés de services pour créer de nouveaux produits et identifier de nouvelles tendances. Ce cycle créatif et vertueux me semble encore à institutionnaliser.
Comment contribuez-vous au développement du numérique dans le Grand Ouest ?
J’essaie humblement de jouer ma part au sein d’ADN Ouest. Concrètement, j’organise chaque année un événement au sein de mon entreprise, je participe à des groupes de travail et je co-organise des rencontres.