Faire du Grand Ouest le territoire numérique de demain
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Face au succès de la première édition organisée en 2023, les 3 réseaux professionnels à l’origine de l’événement “Ramène ton CODIR”, ADN Ouest, l'ANDRH Bretagne Est, et la DFCG Bretagne Pays de la Loire ont proposé une 2e édition le 26 mars dernier qui a réuni plus de 200 membres de comités de direction bretons.
Olivier Créplet, Stéphanie Villejoubert et Bruno Bellis, membres actifs de leurs associations professionnelles respectives, ont souhaité offrir un nouvel espace de réflexion et d'échange pour souligner l'importance de l'unité d'un comité de direction : pour que le CODIR soit performant les membres doivent être capables de se comprendre pour avancer ensemble dans la même direction.
Cette année, l’événement s’est concentré sur la mise en action concrète des stratégies d'entreprise. Les discussions et ateliers ont porté sur les meilleures pratiques pour transformer les visions stratégiques en plans d'action efficaces, avec un accent particulier sur l'innovation, la collaboration, et l'adaptabilité dans le contexte économique actuel.
La soirée a démarré par l’interview de Solenn Douard, CEO d’Olga, entreprise familiale bretonne qui fabrique des produits alimentaires et nutritionnels responsables. Elle a partagé les leviers qui ont permis à cette entreprise d’opérer un changement profond d’organisation en 2018.
Aujourd’hui, il n’y a pas de CODIR chez OLGA, mais une équipe de leaders et de managers qui viennent soutenir le projet d’entreprise. Pour ajuster ce positionnement, ils se sont questionnés sur l’image que le CODIR renvoyait et la valeur perçue par les équipes. La conclusion a été de repositionner le rôle du manager comme une ressource pour ses équipes, c’est à lui d’instaurer les deux ingrédients essentiels qui permettent de “faire équipe” : la confiance et la sécurité.
Ces ressorts sont très visibles dans le sport : même si toutes les compétences sont réunies sur un terrain, la performance d’une équipe passe avant tout par sa capacité à se faire confiance. Alors comment instaurer cette confiance ?
La réponse de Solenn Douard a été :
Il faut renoncer à l’idée que la confiance se gagne, mais entrer dans une démarche de confiance à priori. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne peut pas la reprendre pour se remettre en sécurité si quelque chose se passe mal dans la relation. Mais la puissance de la confiance inconditionnelle est incroyable, elle produit des effets extrêmement positifs sur les équipes.”
Si les managers ont un rôle important dans le lancement d’une dynamique de transformation, il est indispensable de faire contribuer les collaborateurs dès le début pour se donner les chances de réussir ensemble. Ils ont besoin de comprendre le sens, d’avoir identifié à plusieurs le “bras de levier” : le danger qu’ils auraient à ne pas changer.
Une fois identifié, on pourra se donner un cap et se concentrer sur le “comment” pour aller vers le futur désirable. Solenn Douard a précisé qu’ensuite il faudra choisir où mettre son énergie pour opérer ce changement, en se concentrant à convaincre les indécis plutôt que les opposants :
Il vaut mieux aller souffler là où ça prend pour que ça fasse une belle flamme plutôt que d'aller se brûler là où ça ne prend pas.”
Et il ne faut pas non plus avoir peur du conflit : même dans la bienveillance il faut accepter de ne pas être d’accord et de se dire les choses franchement pour apprendre ensemble.
L’essentiel c’est de pouvoir se parler pour faire équipe, en passant d’une relation de “bons collèges” à des relations “vraies”.”
Une belle inspiration pour nos plus de 200 participants qui ont poursuivi la soirée par des ateliers pratiques pour découvrir des outils, techniques d’animations et bonnes pratiques pour passer de la vision à l’action au sein de leurs propres organisations !
